vendredi 30 avril 2010

La Machine : Des grosses bébètes animées

Un article sur les déambulations des araignées à Yokohama par La Machine, une sorte de compagnie qui vient de Nantes (et qui avait déjà fait un éléphant, une girafe et quelques autres trucs sympas). Impressionnant

Ici pour l'article et une vidéo

Leur site officiel

Quelques vidéos

lundi 26 avril 2010

Surfusion - encore et toujours

bon c technique, mais je sais qu'il y a du monde qui s'intéresse pas mal à ce phénomène...


Bien que découvert par Fahrenheit en 1724, le phénomène de surfusion, illustré par de l’eau qui reste liquide au-dessous de 0°C, n’est pas très bien compris. Des chercheurs du CEA, CNRS et de l'installation européenne de rayonnement synchrotron (ESRF) viennent de montrer que le phénomène est bien relié à l’impossibilité de paver l’espace périodiquement avec un type de solide régulier...

La découverte que vient de faire un groupe de chercheurs utilisant les faisceaux de rayons X fournis par l'installation européenne de rayonnement synchrotron (ESRF) est fortuite. Ils étaient occupés à comprendre les processus de croissance de nanofils semi-conducteurs, prometteurs pour la nano-électronique, lorsqu’ils se sont rendu compte qu’un alliage d’or et de silicium utilisé pour les expériences ne cristallisait pas à la température attendue, mais en dessous.
Le phénomène leur a rappelé celui de la surfusion qui se produit lorsqu’un liquide suffisamment pur est refroidi rapidement en dessous de son point de congélation. L’absence de germe de nucléation rend alors malaisé la formation de glace mais comme on peut en faire l’expérience avec une bouteille d’eau refroidie au congélateur, le moindre choc ou le contact avec de la glace provoque la transition de phase conduisant à la solidification du liquide.
Le même phénomène oblige les avions volant à haute altitude à posséder un système de dégivrage. En effet, les gouttes d’eau très pure des nuages dont la température est négative se transforment brutalement en cristaux de glace au contact des parois de l’avion. Le phénomène est particulièrement dangereux car même une mince couche de glace sur des ailes modifie les caractéristiques de l’écoulement de l’air et diminue leur portance. Un décrochage peut donc survenir. De plus, les verrières peuvent aussi se couvrir de givre.
Comme les solides platoniciens du verre
Intéressés par la possibilité de produire des structures semi-conductrices à des températures de croissance faibles, les chercheurs ont donc entrepris de mieux comprendre le phénomène. Pour cela, ils ont testé la théorie voulant que tout comme le verre reste liquide du fait de l’apparition d’assemblages d’atomes formant des solides platoniciens, il devait se former dans un liquide en surfusion de telles structures.
On sait en effet que dans le plan et dans l’espace, il est impossible de former des pavages réguliers avec des structures possédant une symétrie d’ordre 5, c'est-à-dire des pentagones dans le plan et des icosaédres dans l’espace (notons tout de même que des pavages quasi-périodiques, comme les célèbres pavages de Penrose sont possibles dans le plan). Un cristal ne peut donc pas exister si des agrégats d'atomes avec des structures de ce type apparaissent dans le liquide.
La présence de ces structures pouvait être mise en évidence à l’aide des rayons X produits à l’ESRF et c’est bien ce que les chercheurs ont fait comme ils l’expliquent dans un article de Nature. L'hypothèse que dans d'autres liquides en état de surfusion, le même mécanisme d'obstruction à la formation d'un réseau cristallin est à l'oeuvre en sort donc renforcée.

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jeudi 22 avril 2010

beurk

Mieux que le cafard : bientôt dans un smoothie à la fear factor!!!!


(Anna J. Phillips et al.)

la marche des éléphants

bientôt l'équipe travaillera sur la vitesse des vaches à la course et à la nage !!!



Une étude menée par l'université de Manchester montre que contrairement à la majorité des quadrupèdes, les éléphants se déplaceraient à l'aide du même principe que les roues motrices d'un 4x4. La recherche, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), révèle également que les genoux des éléphants sont plus flexibles que ce que l'on pensait. Ces résultats pourraient mener au développement de traitements plus adaptés aux maladies animales, telles que l'arthrite, et pourraient même nous renseigner sur la manière dont se déplaçaient les dinosaures. La majorité des quadrupèdes utilisent leurs pattes avant pour s'arrêter et leurs pattes arrière pour se propulser; les éléphants, quant à eux, répartissent leurs mouvements de manière plus égale. «Il n'y a pas de répartition évidente du travail», explique l'auteur principal de l'étude, le Dr Lei Ren de l'université de Manchester. «Les quatre pattes sont mises à l'épreuve pour atteindre le même objectif.» Les chercheurs ont découvert que même si les pattes des éléphants semblent lourdes et raides, elles sont en réalité plus flexibles que celles des chevaux. «Si les pattes d'un animal sont raides comme des colonnes, cela signifie que leurs muscles travaillent moins», expliquait le co-auteur de l'étude, le Dr John Hutchinson du Royal Veterinary College à Londres, au Royaume-Uni. «Si vous immobilisez vos genoux, vos jambes se raidissent comme des piliers. Vous ne faites plus beaucoup appel à vos muscles. Par contre, si vous pliez les genoux, vous sentirez que vos muscles exercent davantage de force.» Des études antérieures avaient montré que plus un animal est imposant, plus ses pattes sont raides. Avec l'aide de dompteurs expérimentés, l'équipe a conduit des tests sur six éléphants d'Asie au centre de conservation des éléphants à Lampang, en Thaïlande. Les chercheurs voulaient déterminer si les pattes des éléphants étaient raides ou pliées lorsqu'ils se tenaient debout et se déplaçaient naturellement. L'une des raisons pour laquelle des travaux de ce genre n'avaient jamais été réalisés est tout simplement l'ampleur de l'entreprise. Au centre de conservation, 16 plateformes (semblables à des balances) conçues spécialement pour l'expérience ont été posées au sol. Des disques réfléchissants ont été positionnés à des points précis sur le corps des éléphants, et des caméras infrarouges ont enregistré leurs mouvements alors qu'ils se déplaçaient sur les plateformes. L'équipe a utilisé les données des caméras et des plateformes pour analyser les mouvements des éléphants et observer la façon dont leurs muscles travaillaient pour se propulser en avant. Les résultats ont montré que les muscles des animaux ne leur apportaient qu'un tiers de la force nécessaire, par rapport à ce qu'avaient prédit les modèles informatiques, ce qui indique que les pattes des éléphants sont suffisamment souples et flexibles pour les propulser en avant facilement. L'équipe a également remarqué que les muscles des pattes travaillaient davantage si l'animal passait de la marche à la course, ce qui expliquerait certainement pourquoi l'animal préfère marcher plutôt que courir dans la nature. Des images 3D (tridimensionnelles) ont montré que les animaux utilisaient leurs quatre pattes pour s'arrêter et se mettre en marche, contrairement aux autres quadrupèdes qui utilisent leurs pattes postérieures pour avancer et leurs pattes antérieures pour freiner. L'équipe travaille actuellement à la construction de modèles informatiques sur la contribution de chaque muscle, tendon et os à chaque mouvement de l'animal, et espère que ces modèles aideront à résoudre certains problèmes de santé de l'éléphant tels que l'arthrite. «Il doit y avoir un point faible dans les membres des éléphants qui les empêche d'avancer plus vite», précise le Dr Hutchinson. «Si nous parvenons à déceler ce détail chez les éléphants, cela nous permettra de le révéler chez d'autres animaux».


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lundi 19 avril 2010

Les téléphones portables plus répandus que les toilettes en Inde

Les téléphones portables plus répandus que les toilettes en Inde

Selon un rapport réalisé par l’Université des Nations Unies (UNU), près 45 % de la population indienne disposerait d’un téléphone portable, alors que seulement 31 % aurait accès à des installations sanitaires. « Il est tragique d’imaginer qu’en Inde, un pays suffisamment riche pour que près de la moitié de la population possède un téléphone, si peu de personnes ne puissent accéder à une installation aussi basique et indispensable que des toilettes », déplore ainsi Zafar Adeel, directeur de l’Institut pour l’eau, l’environnement et la santé (IWEH) à l’Université des Nations Unies sur le site de l’ONU. Dans son rapport, l’UNU évalue à 300 $ le coût d’une toilette et propose une série de recommandations afin de parvenir à réduire de moitié d’ici 2015 le pourcentage de population n’ayant pas accès à une eau potable et à des installations sanitaires de base, comme le prévoit l’un des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).


A quand une application Iphone pour les toilettes ? (pas juste une application pour faire des trucs à chier, ca il y en existe déjà "un peu"...)

jeudi 15 avril 2010

Après Rapid'asperge, voici le steak de labo

Les chercheurs américains et hollandais n'arrêtent pas le progrès : afin de sauver la planète contre les ruminants maléfiques, causes de toutes les catastrophes environnementales, des chercheurs ont trouvé la formule magique pour reconstituer du steack en labo!

Perso, ça me manquerait trop de plus voir les jolies vaches rousses blanches et noires sur notre territoire!

http://www.wk-hsqe.fr/actualites/detail/25792/la-viande-synthetique-une-solution-pour-nourrir-la-planete.html

Vous reprendrez bien un peu...d'entremets ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Entremets

Lunatique ! la lune et ses effets supposés

















Lunatique ! la lune et ses effets supposés

Désolé pour les problèmes de blocage des pages suivantes. Il faut passer par le lien en cache dans Google...

mercredi 14 avril 2010

Goooooooogle

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Google Earth vient de donner un coup de main surprenant à un paléoanthropologue d'une université sud-africaine. Son affichage 3D lui a en effet permis de découvrir deux fossiles d’hominidé, d’une espèce inconnue jusqu’à présent, Australopithecus sediba, datés d'un peu moins de deux millions d'années.
Google, qui retrace cette découverte dans un communiqué, explique que Lee Berger, professeur à l'Université de Witswatersrand de Johannesburg, a utilisé Google Earth, dès mars 2008, afin de cartographier plusieurs grottes et dépôts de fossiles qu'il avait précédemment identifiés avec ses collègues sur un site du patrimoine de l'Unesco, en Afrique du Sud.
En utilisant les fonctionnalités 3D de Google Earth (la navigation en relief), Lee Berger réalise de nouvelles découvertes. Alors qu'au début du projet la région ne comptait que 130 grottes et une vingtaine de dépôts de fossiles connus, les images satellites de Google Earth permettent d'identifier près de 500 grottes et dépôts supplémentaires.
Nouvelles grottes et nouvelle espèce
Dans l'un de ces dépôts, les recherches révèlent deux fossiles de squelettes d'hominidés, datant de 1,78 et 1,95 million d'années. D'après les découvreurs, il s'agit d'une espèce encore inconnue, qu'ils ont baptisée Australopithecus sediba. Ces hominidés se tenaient debout et partageaient de nombreux traits physiques avec la lignée Homo.
Cette découverte devrait permettre de révéler une nouvelle étape de l'évolution humaine. Les travaux viennent d'être publiés dans la revue américaine Science.
Conçu comme une application de géonavigation ludique et pratique, Google Earth a déjà permis par le passé plusieurs découvertes dans différents domaines scientifiques (géologie, zoologie, archéologie, etc.). Ces découvertes sont répertoriées sur le blog officiel de Google.

lundi 12 avril 2010

p'tit nouveau

là je dis respect :-)

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Du museau à l’extrémité de la queue, le petit nouveau dans la ménagerie du monde atteint les deux mètres pour dix kilos. Difficile à manquer, surtout quand ce varan fréquente une île touchée par l’urbanisation et la déforestation. Et pourtant, personne ne l'avait remarqué...
A la grande surprise des herpétologistes (spécialistes des reptiles), un varan géant, cousin du varan de Komodo (Varanus komodoensis), vient d’être découvert. Il est en effet très rare de découvrir encore des vertébrés de grande taille, surtout dans une zone densément peuplée.
Les analyses génétiques et morphologiques sont cependant formelles, il s’agit bien d’une nouvelle espèce et non pas de représentants d’une autre espèce très proche (Varanus olivaceus). Toutes deux fréquentent la principale île des Philippines, l’île de Luzon, mais sont séparées par plusieurs rivières et vallées.
Un varan à la chair sucrée
Contrairement à son cousin de Komodo, Varanus bitatawa n’est pas carnivore. Il se nourrit de fruits, ce qui donne une saveur sucrée à sa viande, apparemment. Ce grand varan au corps bleu-noir tacheté de jaune possède un double pénis, appelé hémipénis. Les reptiles qui disposent de cet organe les utilisent en alternance lors de la reproduction.
Varanus bitatawa semble restreint aux forêts, en forte régression sur cette île, et aurait pu disparaître avant même d’avoir été découvert. Jusque-là, les scientifiques n’avaient entendu parler de cet animal que par les populations locales, lesquelles lui attribuaient les troncs rongés qui intriguaient les chercheurs depuis dix ans. Selon ces populations, c’était l’œuvre du bitatawa, dont la chair est bien meilleure que celle de Varanus olivaceus, affirment-elles.
Ce n’est qu’après avoir sauvé un mâle des attentions d’un chasseur que les chercheurs ont enfin pu mettre un visage sur cette créature. Ils l’ont donc nommée Varanus bitatawa dans leur article paru dans la revue Biology Letters.

vendredi 9 avril 2010

Détection de séisme

mieux que la boule de cristal : les b**** du crapaud !!! (oups, je sors)

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Le crapaud commun serait capable de détecter les signes annonciateurs d’un séisme et de modifier profondément son comportement. Au point de sacrifier son instinct reproducteur et de prendre la fuite. C’est ce que suggèrent les observations réalisées par l’Université Ouverte britannique quelques jours avant le séisme qui secoua l’Aquila en 2009.
Rien n’est plus fort que l’amour... sauf un séisme. Chez les animaux, l’instinct de reproduction gouverné par les hormones est très fort. Par exemple, lors de la saison des amours le crapaud commun (Bufo bufo) ne pense plus qu’à s’accoupler. Il suffit de lui présenter la main pour qu’il s’en saisisse, sans peur de l’être humain qui le surplombe, en un simulacre d’amplexus (accouplement où le mâle agrippe la femelle).
Pourtant l’étude de Rachel Grant du London Institute of Zoology démontre que les prémices d’un séisme peuvent modifier radicalement le comportement de ces crapauds en les faisant passer d’un comportement reproducteur à la fuite. Si les crapauds se nourrissent d’amour, d’eau fraîche et d’insectes grassouillets, ils préfèrent aussi éviter les ennuis...
Pas ce soir chéri, il va y avoir un séisme
C’est en observant une population de crapauds communs près d'une mare d’Aquila (Italie) en 2009, quelque temps avant qu’un séisme ne frappe, que les chercheur de l’Open University ont enregistré cette modification comportementale.
Cinq jours avant le séisme, 96% des mâles avaient quitté la mare située à 74 kilomètres de l’épicentre. Deux jours plus tard, les couples en amplexus avaient disparu et aucune trace de fécondation n’a été détectée entre le début du séisme et la fin des dernières répliques.
« Notre étude est l’une des premières à documenter un comportement animal avant, pendant et après un tremblement de terre, signale Rachel Grant. Nos découvertes suggèrent que les crapauds communs sont capables de détecter des signaux pré-sismiques comme des rejets de gaz ou de particules chargées, et de les utiliser comme système d’alerte précoce des séismes. »
Les nuées de grenouilles auraient-elles annoncé la cause possible des plaies d’Egypte, à savoir l’éruption du Santorin, plutôt que constituer elles-mêmes une de ces plaies ?

Mal bouffe

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Les plantes carnivores qui renversent la chaîne alimentaire sont le cauchemar des insectes. Pourtant les insectes peuvent à leur tour jouer un mauvais tour aux plantes carnivores en les intoxicants avec des métaux lourds. Selon des chercheurs britanniques, cette intoxication alimentaire pourrait être une menace supplémentaire pour les plantes carnivores déjà en déclin.
Les plantes carnivores subissent un déclin mondial. Ces plantes originales se sont adaptées aux carences en éléments nutritifs de leurs milieux en développant des pièges pour se procurer des compléments alimentaires sous la forme d’insectes. Seulement voilà, les carences alimentaires ne sont plus leur seul gros problème. Désormais, la dégradation et la disparition de leurs habitats (zones humides, tourbières), la cueillette illégale et la pollution les menacent.
La pollution, notamment, vient de révéler un nouveau mode assez vicieux de contamination de ces plantes. Si ces plantes ne vont pas à la pollution en métaux lourds, celle-ci vient à elles en exploitant comme moyen de transport… les insectes ! Les proies des plantes carnivores, mobiles, peuvent en effet provenir de zones contaminées et donc contenir des traces de métaux lourds comme le cuivre (Cu) ou le cadmium (Cd).
Le cuivre, ça va, le cadmium, bonjour les dégâts...
Des chercheurs de l’Université de Bournemouth, au Royaume-Uni, se sont intéressés à ce mode de contamination et ont nourri une plante carnivore (Sarracenia leucophylla) avec des mouches contaminées par du cuivre ou du cadmium. Leurs conclusions parues dans la revue Environmental Science & Technology montrent que l’absorption de cuivre ne pose pas de problème de toxicité à la plante, qui le transfère dans ses racines.
En revanche, le cadmium s’accumule dans les tiges jusqu’à atteindre une dose toxique. A ce moment, la biomasse de la plante se réduit, signe de toxicité et de perturbation de la croissance végétale. A une dose élevée, le cadmium perturbe en effet l’absorption d’eau et de nutriments par la plante.
Si le phénomène de bioaccumulation, c’est-à-dire d’absorption et de concentration de substances chimiques, est un classique de l’écotoxicologie, il est généralement observé dans la chaîne alimentaire dans le sens producteurs primaires (végétaux, bactéries) vers consommateurs (insectes, herbivores). Ici, du fait de la particularité des plantes carnivores, le sens est inversé : de l’insecte vers la plante.
Si le phénomène de bioaccumulation, c’est-à-dire d’absorption et de concentration de substances chimiques, est un classique de l’écotoxicologie, il est généralement observé dans la chaîne alimentaire dans le sens producteurs primaires (végétaux, bactéries) vers consommateurs (insectes, herbivores). Ici, du fait de la particularité des plantes carnivores, le sens est inversé : de l’insecte vers la plante.
Les chercheurs AIain Green et Christopher Moody suggèrent donc de contrôler et limiter les pollutions au cadmium, provoquées par les engrais, les revêtements métalliques ou une mauvaise gestion des déchets, pour améliorer la préservation des plantes carnivores.

Décrypter le mouvement des piétons dans une foule

Dans la rue, comment se déplacent les piétons ? Comment interagissent-ils ? Une série d'études pour mieux comprendre les comportements collectifs des piétons en milieu urbain a été menée par des chercheurs du Centre de recherches sur la cognition animale (Université Toulouse 3 / CNRS), en collaboration avec l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich. Publiés le 7 avril dans la revue PLoS ONE, leurs résultats établissent des modèles réalistes sur le déplacement des foules pour améliorer la gestion du trafic piétonnier.

Les mécanismes qui régissent le déplacement des foules demeurent pour l'essentiel méconnus. Pourtant, en milieu urbain, cette connaissance est indispensable à la gestion des flux piétonniers (confort de la marche, fluidité du trafic…). Ce manque d'information tient en partie à la difficulté d'étudier expérimentalement ces phénomènes et de construire des modèles quantitatifs qui puissent en rendre compte de manière fiable.

Par souci de simplification, la plupart des modèles actuels de déplacement de foule considèrent que les piétons se déplacent indépendamment les uns des autres, cherchant à rejoindre leur destination en évitant les collisions. A partir d'enregistrements vidéo réalisés en milieu urbain, l'équipe de Guy Theraulaz du Centre de recherche sur la cognition animale (Université Toulouse 3 / CNRS), en collaboration avec l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich, a montré que, selon les situations, 50 à 70 % des piétons ne se déplacent pas isolément mais en petits groupes, le plus souvent constitués de deux à quatre personnes. L'étude de l'organisation spatiale des piétons au sein de ces groupes révèle que, lorsqu'ils ont suffisamment d'espace, les membres du groupe choisissent de marcher côte à côte. En revanche, lorsque la foule devient plus dense, le groupe n'a plus assez d'espace pour marcher de front : les piétons du milieu reculent légèrement et ceux placés sur les côtés se rapprochent les uns des autres, l'ensemble constituant une structure concave. Un groupe de trois personnes adopte une configuration en forme de «V». Avec quatre personnes, on observe une formation en «U». Ces configurations facilitent la communication entre les membres du groupe mais elles réduisent fortement leur vitesse de déplacement. En effet, une configuration concave rend difficile la progression vers l'avant du groupe et contraint les individus se déplaçant en sens opposé à opérer de fortes manœuvres d'évitement. A l'échelle d'une foule, cela modifie profondément les caractéristiques spatiales et temporelles des flux de piétons. Des simulations numériques réalisées sur la base de ces observations révèlent que la présence de groupes de piétons réduit l'efficacité globale du trafic d'environ 17% comparé à une situation dans laquelle les piétons se déplacent isolément.

Ce travail montre qu'il est important d'intégrer dans les modèles la composition très hétérogène des foules et la présence de groupes de piétons privilégiant leurs activités sociales au détriment de l'efficacité de leur déplacement. Ces nouvelles connaissances permettront d'améliorer la fiabilité des prévisions sur le trafic piétonnier en milieu urbain.
Vu sur http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1852.htm
© CRCA - CNRS /Université Toulouse 3
Trajectoires de piétons se déplaçant sur la place du Capitole à Toulouse telles qu'elles apparaissent à l'issue du traitement des vidéos.

mercredi 7 avril 2010

Anaglyphe

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anaglyphe

à voir dans Google Street View...euh,  je n'ai pas les lunettes pour vérifier, mais la fonction est encore active aujourd'hui.
http://www.clubic.com/actualite-333212-google-street-view-3d-anaglyphe.html

Du pétrole pour combien de temps encore ?

Enfin une vision durable de l'approvisionnement énergétique, bravo ! C'est un article qui date du XVIIIème siècle ou quoi ?

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62928.htm

Ils sont miiignons....

Toute ressemblance avec des personnes connues seront à considérer comme fortuites.... (surtout le premier - qu'il est laid!!!)

Innoveox traite les déchets organiques sans concession

L'idée est sûrement bonne, mais la mise en oeuvre me laisse perplexe...

http://www.enerzine.com/604/9467+innoveox-traite-les-dechets-organiques-sans-concession+.html