vendredi 30 juillet 2010

Un blog un peu étrange mais très intéressant

Strange Stuff And Funky Things
Orienté plutôt sur les choses bizarres dans la nature
Ici

Il ya un "mode d"emploi" du pierre-feuille-ciseaux (en meilleure qualité ici)... rien que pour ça, ça mérite un détour.

jeudi 29 juillet 2010

cholestérol et déprime

le lien

Bon, les mecs, ca devient tendu pour nous : soit on est avec du cholestérol dans le sanget un pet' au casque un jour ou l'autre, soit on déprime !!! Tu préfères... ??


Les causes de la dépression sont souvent multiples et difficiles à définir. Les lipides, molécules graisseuses, sont déjà connus pour être responsables de certaines dépressions. Pourtant, aucune étude claire, prenant en compte à la fois le sexe des patients et leur profil génétique, n’a été réalisée jusqu'à présent. Des chercheurs français, basés à l’université de Montpellier 1 et au Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier, ont tenté de démontrer le lien entre le taux de cholestérol, la génétique et la dépression chez les hommes et les femmes âgés.

Pour réaliser une telle étude, 1.040 femmes et 752 hommes, âgés de plus de 65 ans ont été suivis sur une durée de 7 ans. L'état dépressif des patients a été évalué grâce à l’utilisation de deux tests de diagnostic reconnus internationalement : « Center for Epidemiologic Studies Depression Scale » ou « Mini-International Neuropsychiatric Interview ».

Les taux des lipides ont été analysés. De plus, le génotype du gène du transporteur de la sérotonine a été vérifié (gène 5-HTT). Ce gène est impliqué dans le bon fonctionnement de la transmission de l’information nerveuse, et une version mutée de ce gène (version courte) est connue pour favoriser les anxiétés.

Une simple analyse sanguine peut permettre de déterminer le taux de bon et de mauvais cholestérol, facteurs de prédisposition à la dépression, afin de mettre en place d'éventuels traitements.

Les résultats de l’étude, publiés dans le journal Biological Psychiatry, indiquent un lien entre le taux de certains lipides, et la dépression, mais d’une manière sexe-dépendante. Les femmes possédant un faible taux de bon cholestérol (HDL) montrent un risque plus élevé de dépression (50%). Ce défaut en bon cholestérol augmente aussi le risque d’accident cardiovasculaire, en provoquant l’apparition de plaques d’athérosclérose (accumulation de lipides, de glucides, de sang) dans les vaisseaux sanguins.
En revanche, les hommes montrent deux fois plus de risques de développer un état dépressif lorsqu'ils possèdent un faible taux de mauvais cholestérol (LDL). Le risque est augmenté de 2,7 fois lorsque le patient possède une version longue et une version courte du gène 5-HTT, et jusqu'à 6 fois lorsque les deux allèles du gène 5-HTT correspondent à la version courte. Chez les femmes, ce lien génétique n’a pas pu être mis en évidence.

Ces résultats montrent que chez les femmes, le risque d’accident cardiovasculaire augmente parallèlement avec le risque de dépression (faible taux de HDL), alors que chez les hommes, les deux événements s’opposent l’un à l’autre puisque le faible taux de LDL diminue les risques d’accidents cardiovasculaires, mais augmente les risques de mauvaise santé mentale. Pour les hommes, il est donc important que le taux de LDL soit compris dans un intervalle précis, en-deçà duquel la dépression guette, et au-delà duquel c’est le système cardiovasculaire qui pâtit.

Il est donc possible de lutter contre ce facteur d’apparition de la dépression chez les personnes âgées, à condition d’analyser précisément les taux de cholestérol LDL et HDL, et d’adapter les traitements en fonction du sexe.

lundi 26 juillet 2010

DustCart: le robot éboueur

Depuis 2006, une équipe de chercheurs financée par l'UE travaille sur un projet portant sur le développement d'un robot qui, à la demande, collecterait nos ordures sans que nous n'ayons à lever le petit doigt ou alors uniquement pour décrocher notre combiné et l'appeler. Ces derniers mois, le robot prototype du projet, baptisé DustCart, a déjà offert ses services à près de 100 foyers dans le village de Peccioli, en Italie. Après une série de tests et de démonstrations, l'équipe de DUSTBOT («Networked and Cooperating Robots for Urban Hygiene») s'attend à ce que, dans un avenir proche, près de 100 000 DustCarts soient déployés en Europe. Le projet était financé à hauteur de 1,9 million d'euros au titre du domaine thématique «Technologies pour la société de l'information» (TSI) du sixième programme-cadre (6e PC).
De la taille d'un être humain, DustCart est suffisamment intelligent pour se déplacer dans les rues et petites allées, détecter les obstacles sur son chemin (il évite les collisions avec les piétons en changeant de route), et arrive chez vous pour collecter vos ordures ménagères.
DustCart est totalement autonome, mais des opérateurs humains le surveillent d'un centre de contrôle où ils reçoivent des images de caméras placées sur le robot et peuvent intervenir en cas d'urgence ou de problème technique que le robot ne saurait résoudre seul.
Les experts de neuf instituts européens de l'équipe DUSTBOT sont parvenus à concevoir, développer et tester un système qui contribuera à la propreté des environnements urbains en Europe et améliorera la vie des citoyens européens, notamment celle des personnes âgées et handicapées. Le robot fait partie d'une nouvelle génération de machines ultramodernes financées par l'UE et conçues pour réaliser des tâches quotidiennes qui peuvent se révéler difficiles pour certaines personnes.
Le coordinateur du projet, le professeur Paolo Dario de la Scuola Superiore Sant'Anna (SSSA) en Italie, expliquait: «Nous avons sélectionné les meilleurs composants robotiques les plus avancés pour construire DustCart, qui résout un réel problème pour les autorités responsables de la collecte des ordures partout en Europe».
Plus récemment, l'équipe a réalisé neuf démonstrations dans plusieurs villes européennes, au Japon et en Corée du Sud. Le professeur Dario expliquait qu'au cours des quatre dernières années, son équipe et lui ont pu rassembler plusieurs informations importantes sur la performance du système et sa sûreté.
Il ajoutait que les tests dans le monde réel menés à Peccioli constituent une excellente opportunité d'évaluer l'un des éléments les plus importants du projet: la satisfaction des clients. «Plusieurs municipalités intéressées nous ont contacté, mais les investisseurs doivent savoir qu'il existe un marché crédible pour le système et que les résidents approuveront cette nouvelle approche.»
Bien que le projet se soit achevé en décembre 2009, SSSA et deux autres partenaires de projet ont investi leur temps et leurs ressources pour approfondir ces résultats en gardant à l'esprit une perspective commerciale dans un avenir proche.
«Nous avons discuté avec de nombreux investisseurs potentiels et pourrions investir plusieurs millions d'euros, mais nous devons tout d'abord procéder à davantage d'évaluations. Si les tests sont satisfaisants, nous oeuvrerons immédiatement à rassembler les fonds et espérons commencer à développer un système commercial d'ici fin 2010», ajoutait le professeur Dario.
Selon lui, les coûts de fonctionnement des DustCarts seront équivalents au système actuel de collecte des ordures ménagères et de collecte sélective en porte-à-porte. L'équipe pense également que l'approche du système d'une collecte des ordures à la demande est, en termes économique et environnemental, plus attrayante.

Pour de plus amples informations, consulter:
Projet DUSTBOT: http://www.dustbot.org/

vendredi 23 juillet 2010

Internet Explore chute en Europe au profit de Chrome

http://www.clubic.com/navigateur-internet/actualite-354448-parts-de-marche-navigateurs-internet-europe.html

Dommage qu'ils ne précisent pas les versions d'IE !

Un générateur à vibration qui remplace la pile AA

La compagnie japonaise Brother Industries annonce avoir conçu de nouvelles piles rechargeables qui seraient en mesures de remplacer les piles classiques de types AA et AAA !

Ainsi, lorsque le dispositif baptisé "Vibration-powered Generating Battery**" est installé à l'intérieur d'une télécommande, il est possible d'utiliser cette dernière juste après l'avoir secoué.
« La nouvelle batterie à vibration permettra d'éliminer définitivement la nécessité de remplacer les piles jetables et contribuera à réduire la quantité de déchets », a déclaré Brother Industries dans un communiqué.
Lorsque le générateur est utilisé avec un dispositif à faible consommation d'énergie comme une télécommande, il pourra alors se substituer directement à la batterie standard. Plus précisément, le générateur conviendra pour un appareil électrique intermittent dont la consommation énergétique reste inférieure à 100 mW (Milliwatt).
Les batteries aux formats AA (100 mW) et AAA (180 mW) comprennent un générateur d'induction électromagnétique et un condensateur électrique double couche d'une capacité d'environ 500 mF.

** Batterie génératrice d'électricité par vibration

mercredi 21 juillet 2010

Souris balèzes

Lien



Parmi les graisses que nous consommons, les oméga-3 et les oméga-6 sont les plus médiatisés. Ce sont des acides gras insaturés, c'est-à-dire qu’ils possèdent des doubles-liaisons sur leur chaîne carbonée. Les oméga-3 et 6 se distinguent par la position de la double-liaison sur la chaîne : les oméga-3 possèdent une double-liaison en position 3 (entre les carbones 3 et 4), alors qu’elle fait intervenir le sixième (et septième) carbone dans le cas des oméga-6. Petite différence, mais qui a son importance !

Ces deux types d’acides gras se retrouvent naturellement dans la nourriture que nous consommons, en quantités différentes selon les aliments. Ainsi, l’acide linolénique (oméga-3 à chaîne carbonée de 18 carbones) est présent abondamment dans les poissons gras et dans les huiles de colza ou de noix. Il est nécessaire au bon fonctionnement cérébral. L’acide linoléique, représentant des oméga-6, est, quant à lui, présent dans les huiles de tournesol ou de maïs. Le maïs étant la base de l’alimentation animale, la consommation de viande et de produits laitiers nous apporte également de grandes quantités d’oméga-6. Ceux-ci ont un effet bénéfique sur le cholestérol sanguin.

Tous les deux essentiels à notre bien-être, ils doivent cependant être consommés en quantités adéquates. L’Afssa préconise de manger 5 oméga-6 pour 1 oméga-3. Pourtant, le ratio oméga-6/oméga-3 a tendance à augmenter ces dernières décennies : 18 en moyenne en France, il peut même atteindre 40 aux Etats-Unis. Ce déséquilibre, dû à de mauvaises habitudes alimentaires (trop de viande, trop peu de poisson), est suspecté d’être à l’origine de l’obésité. Des études, réalisées par des équipes du CNRS et de l’Inra, ont permis de déterminer l’effet de ce régime alimentaire occidentalisé sur l’obésité transgénérationnelle des souris.


Des modifications épigénétiques

Les chercheurs ont utilisé des souris, lesquelles ont été soumises à un régime normal, ou un régime déséquilibré en oméga (ratio oméga-6/oméga-3 égal à 28). La proportion de graisses apportée aux rongeurs (35% de l’énergie apportée sous forme de lipides) correspond à la quantité de lipides préconisée par l’Afssa pour l’homme. Ces souris ont été reproduites entre elles et les descendantes ont été soumises au même régime que leurs parents, et ce sur quatre générations. Les résultats ont été publiés dans Journal of Lipid Research.
Alors que les souris, nourries de manière équilibrée, ont maintenu un poids constant au fil des générations, celles ayant consommé le régime riche en oméga-6 ont progressivement augmenté leur masse adipeuse, de génération en génération. Cette prise de poids s'explique à la fois par une hyperplasie (augmentation du nombre de cellules) et une hypertrophie (augmentation de la taille des cellules) des cellules graisseuses. Les souris présentaient aussi une altération du niveau d’adipokine (cytokine sécrétée par les tissus adipeux), et une résistance à l’insuline, premier pas vers le diabète de type 2. L’expression de gènes de nature inflammatoire a aussi été stimulée.
Le régime riche en oméga-6 est donc bien impliqué dans le développement de l’obésité, mais le plus surprenant vient de l’observation de l’aggravation de celle-ci au fil des générations. C’est la première fois qu’un tel mécanisme est mis en évidence. L’obésité transgénérationnelle observée serait probablement due à des modifications épigénétiques, puisque le fond génétique est le même pour les deux lots de souris : les gènes, dont le fonctionnement est modifié par un apport graisseux inadéquat, conservent ces modifications, même lorsqu’ils sont transmis à la génération suivante, qui sera alors prédisposée à l’obésité.



Et surtout la photo, le plus intéressant :


Après quatre générations soumises au régime occidental, les souris ont pris du poids, et montraient des signes métaboliques dobésité. Crédits DR.

lundi 19 juillet 2010

Patisserie

miam miam miam....

lundi 12 juillet 2010

Refroidissement de la planète ?




Pour l'astrophysicien russe Khabiboullo Abdoussamatov, chef du département d'études spatiales de l'Observatoire astronomique de Poulkovo et chef du projet Astrométrie, développé à bord du compartiment russe de la Station spatiale internationale (ISS), la période de réchauffement climatique est terminée. Il annonce même, prochainement, un nouveau " petit âge glaciaire ". Pour son collègue Piotr Sporychev, chercheur à l'Observatoire géophysique principal du Rosguidromet (Service météorologique russe), aucun refroidissement global ne menace la Terre.

Selon Khabiboullo Abdoussamatov, en 2014 débutera une nouvelle période glaciaire. L'humanité se dirige vers un refroidissement et non vers un réchauffement, et elle en a beaucoup plus à craindre, estime cet astrophysicien, qui pense pouvoir apporter très prochainement la démonstration concrète de ce qu'il avance.

L'effet de serre existe, explique le chercheur. Mais il n'est pas la conséquence du fait que l'on continue de déverser dans l'atmosphère terrestre du gaz carbonique. Tout se passe dans le Soleil ou, plus précisément, dans sa puissance de rayonnement, qui a incroyablement augmenté au cours du dernier siècle, mais diminue maintenant très nettement. L'humanité se retrouve ainsi à la veille d'une réédition du "petit âge glaciaire", que l'on avait pu observer dans l'hémisphère Nord du XVIème au XIXème siècle. "La diminution du nombre des taches solaires, estime Khabiboullo Abdoussamatov, témoigne que l'activité de notre astre se trouve dans une phase minimale et que nous serons donc les témoins d'une baisse globale des températures terrestres".

D'ici quatre ans, il sera possible de juger de la pertinence des prévisions de l'astrophysicien. "Il n'y aura pas, dans les prochains millénaires, de nouvelle période glaciaire", affirme pour sa part Piotr Sporychev. En raison d'un déplacement de l'orbite de la Terre, voilà 116.000 ans, la répartition du rayonnement solaire à la surface de notre planète s'est modifiée, explique-t-il. La neige, dans les latitudes élevées, ne fondait pas et s'est transformée en calotte glaciaire, atteignant 3 à 4 kilomètres d'épaisseur là où se trouvent aujourd'hui des grandes villes, telles que Saint-Pétersbourg. La couverture glaciaire reflétait la radiation solaire et accentuait, ce faisant, le refroidissement global. La Terre n'a commencé à "dégeler" qu'au bout de plusieurs dizaines de millénaires, il y a environ 10 à 15.000 ans.

L'étude des échantillons de glace de l'Antarctique montre que la température globale de la Terre s'est modifiée, en même temps que la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère. Toutefois, poursuit Piotr Sporychev, la concentration de gaz carbonique (lequel constitue l'essentiel des "gaz à effet de serre") a augmenté avec un retard d'environ 600 ans. C'est ce retard qu'ont utilisé comme argument les " climatosceptiques " pour nier le rôle majeur des gaz à effet de serre.

Ce retard, poursuit Piotr Sporychev, s'explique par le fait que la capacité qu'a l'océan d'absorber le gaz de serre baisse lorsque la température augmente. C'est pourquoi, à la suite du réchauffement de l'océan, la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère a augmenté.


http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63969.htm

Esprit de contradiction, quand tu nous tiens ! Çà devrait plaire à Slam ?!

Grenade florale

Une idée à donner à notre collègue chasseur d'orchidées, et ainsi emmerder les jardiniers adeptes de la tonte hebdomadaire de pelouse... ??

Lien


Le site Internet britannique de ventes d'objets insolites, SuckUK.com, met en vente des Flower Grenade. Basées sur le principe de la Guerilla Gardening, mouvement populaire pour le fleurissement des villes, ces grenades en terre cuite renferment de la terre et des graines de fleurs sauvages. Il suffit de les lancer dans un espace urbain pour voir fleurir quelques semaines après ses propres fleurs.
Vendues en pack de 3, au prix de 12 livres sterling, près de 14 euros, les grenades Flower Grenade se jettent comme bon vous semble, dans un endroit de la ville où vous pensez que des fleurs devraient être plantées.
Pas besoin de mise en terre et d'entretien. A l'intérieur de la grenade se trouve de la terre et pour le reste, la nature fera son oeuvre pour qu'au bout de quelques semaines fleurissent des fleurs sauvages.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur la Guerilla Gardening, mouvement consistant en la plantation de plantes et autres fleurs dans les espaces urbains désertés par la nature, le site Internet guerilla-gardening-paris.blogspot.com, annonce les actions menées sur Paris, et propose des liens en régions. Pour tout connaître des organes locaux dans le monde, Guerrillagardening.org.

Têtard

Ahh, ces fameux têtards : ils savent plus quoi faire pour faire parler d'eux!!



Le lien

La sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter vient de photographier la région de Reiner Gamma, une zone particulièrement brillante située dans l'Océan des Tempêtes et d'une forme étrange. Les astronomes s'interrogent toujours sur la nature de telles formations.
La Lune est observée depuis toujours par les hommes : à l'œil nu pendant des millénaires, au télescope depuis 400 ans, in situ depuis quatre décennies. On pourrait penser que notre satellite est désormais parfaitement connu et pourtant il recèle encore bien des mystères. Dernièrement la sonde LRO a déniché un trou sur la face cachée, une lucarne qui doit sans doute relier la surface à un ancien tube de lave.
Et voilà que l'orbiteur américain vient de survoler Reiner Gamma, une zone très claire qui s'étend sur 70 kilomètres de long dans l'Océan des Tempêtes et qui fait penser à une sorte de tétard. A vrai dire, les formations brillantes ne manquent pas sur la Lune ; ce sont d'étranges traces claires, des modifications locales du sol. Certaines dessinent des tourbillons que les chercheurs appèlent des swirls. L'astronome-géologue Jack Schmitt, qui faisait partie de la mission Apollo 17 en 1972, disait que ces formations brillantes étaient ce qu'il y avait de plus impressionnant depuis l'orbite lunaire.




Reiner Gamma étant accessible avec une simple lunette astronomique, les astronomes se mirent à l'observer dès la Renaissance. Ils pensèrent alors qu'il s'agissait d'un cratère dont le fond révélait des matériaux plus clairs mais on sait maintenant que la région est parfaitement plane.
En 2006 la caméra de la sonde européenne Smart-1 s'était déjà tournée vers Reiner Gamma et les astronomes avaient imaginé deux scénarios pour expliquer l'existence de cette formation. La première hypothèse mettait en jeu le champ magnétique mesuré sur le site par les orbiteurs. Selon les chercheurs cette anomalie magnétique aurait pu préserver le régolithe de l'action du vent solaire. Celui-ci a en effet tendance à altérer les propriétés spectrales des objets riches en silicate, provoquant leur assombrissement. C'est ce processus qui est invoqué pour expliquer la brillance de l'astéroïde Vesta.
Mais dans le cas de Reiner Gamma, les matériaux à la surface du sol semblent beaucoup plus récents, ce qui a permis d'échafauder une seconde hypothèse : celle mettant en jeu la chute d'un morceau de comète de faible densité qui aurait modifié les propriétés de la couche supéreure du régolithe.
LRO va poursuivre ses investigations en orbite, à la plus grande joie des planétologues qui s'attendent à de nouvelles surprises concernant un astre dont on croyait tout savoir.

lundi 5 juillet 2010

très très stone....

une video qui fait un peu le buzz en ce moment


vendredi 2 juillet 2010

Retsina

Pour Pacman, par rapport à nos discussions enivrées d'hier:
le RETSINA grec :



Le retsina est préparé exactement comme les vins blancs secs de table, étant soumis aux mêmes dispositions de la législation grecque sur les vins stricto sensu. Seule différence: l'addition de quelques morceaux de résine de pin au moût avant ou pendant la fermentation, retirés ensuite avec la lie lors du premier soutirage.

Au point de vue de la composition chimique et des qualités physiques, il n'y a aucune différence entre le retsina et les vins blancs secs de table; la même acidité, le même extrait sec, le même taux de constituants principaux et secondaires.

Quant à l'action antiseptique de la résine, il s'agit d'une légende qui date de l'Antiquité, époque à laquelle remonte la préparation de ces vins. A cette époque là, on employait pour le stockage et le transport du vin des jarres et des amphores. Comme les récipients restaient ouverts, le produit venant en contact avec l'air s'altérait rapidement.

Avec le temps, les gens se sont habitués à sceller les récipients avec un mélange de plâtre et de résine de pin.
Les jarres ainsi scellées, le vin se conservait beaucoup mieux n'étant plus exposé à l'influence de l'air. Ignorant à cette époque l'influence nuisible de l'air sur le vin, qui ne fut démontrée que 25 siècles plus tard grâce aux travaux de Pasteur, on attribuait la meilleure conservation du vin à l'influence de la résine.



le lien ici pour en savoir plus

Antibiotique à base de miel

Vers un nouvel antibiotique à base de miel ?


Les médecines antiques utilisaient déjà le miel mais il aura fallu attendre jusqu’à aujourd’hui pour identifier la défensine comme le facteur antibiotique du miel.
Depuis plus de trente ans, aucun antibiotique nouveau n'a été découvert et, devant ce qu'on peut appeler une surconsommation, les bactéries deviennent progressivement résistantes. La découverte de nouvelles molécules semble donc un enjeu important. Alors pourquoi ne pas s'intéresser au miel ?
Produit à partir du nectar des fleurs par les abeilles, il possède en effet des propriétés curatives reconnues depuis l’Antiquité. Les Grecs et les Romains l’utilisaient déjà pour soigner des blessures ou des problèmes digestifs. Des recherches plus contemporaines ont montré que le miel possède effectivement des propriétés antibiotiques mais le mécanisme restait encore mystérieux.
Aujourd’hui, une équipe néerlandaise a enfin réussi à identifier les composants du miel impliqués dans cet effet nocif contre les bactéries. Les travaux menés par ces chercheurs ont été publiés très récemment dans le journal FASEB. Ils ont testé l’effet du miel sur différentes espèces de bactéries, choisies d’une part pour leurs effets pathogènes sur l’homme, et d’autre part pour leur résistance aux antibiotiques.
Ainsi, toutes les espèces testées, incluant des bactéries impliquées dans des intoxications alimentaires, comme Bacillus subtilis ou Escherichia coli résistante à plusieurs antibiotiques, ou dans des infections nosocomiales, comme Staphylococcus aureus (staphylocoque doré) résistante à la méticilline, Pseudomonas aeruginosa résistante à la ciprofloxacine et Enterococcus faecium résistante à la vancomycine ont toutes été tuées par seulement 10 à 20% de miel (1 ou 2 millilitres de miel dans 10 millilitres de bactéries), ou par 40% de sucre extrait du miel. Ce premier test indique que l’antibiotique contenu dans le miel est efficace sur beaucoup de souches bactériennes, même déjà résistantes.

Une bonne tartine de miel au petit-déjeuner serait excellente pour la santé, non seulement pour les qualités nutritives du miel, mais aussi pour la défensine qu'il contient. Crédits DR
La défensine en première ligne
Les chercheurs ont ensuite mis au point un système pour éliminer au fur et à mesure différents composants du miel afin de déterminer plus précisément le ou les facteurs responsables de l’activité antimicrobienne. Ainsi, la neutralisation du peroxyde d’hydrogène et du méthylglyoxal ne diminue que très peu les propriétés antibactériennes du miel, alors que l’élimination de la protéine nommée défensine réduit l’action presque totalement. C’est donc cette défensine qui est responsable de l’action antibactérienne du miel.
Les défensines sont des protéines retrouvées à la fois chez les invertébrés, comme les insectes, et chez les vertébrés. Chez l’homme, elles sont impliquées dans la défense immunitaire et sont essentielles. Leur mauvais fonctionnement conduit à des maladies chroniques, comme la maladie de Crohn par exemple. Chez les abeilles, les défensines sécrétées se retrouvent donc dans le miel, où elles conservent leurs propriétés immunitaires.
Ces travaux permettent donc d’envisager le développement de nouveaux antibactériens à base de défensine, molécule qui semble toujours efficace malgré la consommation de miel depuis des millénaires. Ce n’est pas pour autant qu’il faille changer nos bonnes habitudes en ce qui concerne les antibiotiques : ils ne sont toujours pas automatiques. Comme tous les autres antimicrobiens, la défensine trop fréquemment utilisée deviendra certainement, elle-aussi, de moins en moins efficace.



Mais si l'on mange bcp de miel, on risque de faire de l'antibiorésistance aussi, non ? Ou bien est ce que l'on peut imaginer qu'alors, les abeilles vont fabriquer d'autres protéines type defensine et que le miel va évoluer dans les prochaines décennies ?

Deuxième question: trouve t on également des defensines dans l'hydromel ?

Le mot du vendredi

 Taroupe :

(Anatomie) Poil qui pousse sur la glabelle, c’est-à-dire entre les sourcils.


Nom commun féminin
Étymologie : Origine inconnue.